QUI EST DANIEL SWAROVSKI ?
LE CRISTAL A UN NOM…
Le jeune Daniel se montre rapidement très intéressé par les nouvelles technologies et notamment par le potentiel de l’électricité, dont on vient juste de découvrir les effets. A 18 ans, il dépose un brevet d’électrodéposition pour améliorer la fixation des épingles de cuivre aux pierres. Soucieux de développer l’entreprise familiale, Daniel Swarovski s’associe avec d’autres jeunes artisans et propose ses oeuvres aux grands couturiers parisiens. Le succès est immédiat, au point que les artisans se retrouvent rapidement débordés par les commandes. La mécanisation des ateliers devient donc un enjeu quasiment vital pour ces artisans.
C’est pour cette raison que Daniel Swarovski part pour Vienne en 1883. Il a alors 21 ans, et sa curiosité envers l’électricité et ses prouesses est insatiable. Il rencontre entre autres inventeurs Edison et Siemens, étudie leurs dernières machines et apprend les dernières techniques de sertissage. De retour chez lui, il ouvre sa propre usine de bijouterie à Jablonec et invente une machine capable de tailler une pierre en cristal. Le dépôt du brevet de cette machine de précision en 1892 permet un nouvel essor des ateliers de Jablonec, enfin mécanisés. Aujourd’hui, ces ateliers spécialisés dans la fabrication du verre et la taille du cristal sont toujours en activité.
La concurrence devient de plus en plus rude, et Daniel Swarovski s’aperçoit rapidement que pour protéger son entreprise et ses brevets, il doit trouver un autre lieu d’implantation, isolé et loin de ses concurrents. C’est Wattens, dans le Tyrol autrichien, qui retient son attention. L’usine ouverte en 1895 fabrique rapidement ses premiers cristaux, avant tout destinés aux travaux d’optique, puisqu’il s’agissait de prismes en cristal de plomb, qui séparent parfaitement toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Peu à peu, le nom de Swarovski devient une référence dans le monde de l’optique. A l’époque, le symbole de la société était une Edelweiss. En 1920, Daniel Swarovski étend ses activités à la taille de verres optiques, et diversifie ses activités dans ce domaine: jumelles, lunettes, verres polarisés…
Le décès de son fondateur en 1956 ne ralentit pas l’essor de la société, qui reste à la pointe de l’innovation et se diversifie sans cesse. Il faudra cependant attendre les années 1970 pour que la société Swarovski s’intéresse de nouveau à la mode et la bijouterie, et crée ses premiers objets décoratifs. Les premiers cristaux sont consacrés à l’art de la table (bougeoirs, porte-menus, sets de table…) ou au bureau (presse-papiers, cendriers…). On trouve cependant quelques animaux, purement décoratifs, mais ces essais semblent timides. Le tout premier animal est une souris, à l’origine dessinée pour être le pied d’un bougeoir. Très vite, ces cristaux rencontrent un vif succès, et certains entament alors leur collection.
En 1987, Swarovski fonde la S.C.S, Swarovski Collector Society pour regrouper les quelques milliers de collectionneurs de ses cristaux. A cette occasion, elle change de logo, abandonnant l’Edelweiss pour le Cygne.
Source : http://www.hall-wattens.at/fr/histoire-de-lentreprise-swarovski.html
LE SECRET DU CRISTAL DE DANIEL SWAROVSKI :
Chaque pierre ou perle est coupée tout comme on taille une pierre précieuse, suivant un processus mécanique spécial mis au point par Swarovski. Ce dernier a d’autre part défini des formes standardisées qui garantissent une uniformité nécessaire. Avec le procédé Swarovski, on obtient des arêtes nettes sur chaque facette et une calibration exacte des mesures afin de produire le maximum de scintillement et de profondeur. La réfractance représente la quantité de lumière émanant d’un matériau et permet de mesurer la qualité et la brillance du verre. Plus la réfractance est grande, plus le verre brille et scintille.
Atteindre une réfractance maximale est le but principal de la taille et cela dépend de formules précisément quantifiées. La précision au micron près des machines qui taillent le verre contribue au scintillement et à cette brillance particulière du cristal autrichien. Cette perfection optique confère aux pierres et perles Swarovski une radiance et une clarté inégalées qui expliquent en partie l’engouement de ses fans.
Le saviez-vous? Le sigle « AB » signifie Aurore Boréale et signale que la perle a été enduite chimiquement pour que chaque facette ait un reflet multicolore. Cet enduit donne un aspect légèrement huileux aux toucher et protège la surface du verre d’éventuelles décolorations.
Les pierres et perles Swarovski sont plus chères essentiellement à cause de l’aura de ce nom mais aussi parce que la compagnie contrôle plus ou moins la quantité de matière première disponible à la vente. La firme Swarovski crée des objets en verre pour la joaillerie depuis plus d’un siècle. Swarovski est de fait le «DeBeers» du verre, contrôlant les volumes, retirant certaines tailles du marché avant d’en introduire de nouvelles et imposant des règles strictes aux distributeurs. Aujourd’hui le cristal Swarovski est le plus pur du monde et contient un minimum de 32% de plomb. Optiquement parfait, il apparaît plus clair et radiant que n’importe quel autre type de verre. Leur site internet montre quelques beaux exemples de bijoux en cristal.
Source : http://www.kenembijoux.com/lesperles_fr.html#historique
Swarowski (site officel) : http://www.swarovski.com/
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